Préparer son chassis :

Pour effectuer un travail précis et agréable, il est indispensable que la toile soit bien tendue sur le châssis, pour cela, il est fortement conseillé de poser les clés (morceau de bois pointus) et de les enchasser dans les orifices derrière celui-ci. Avec un marteau, enfoncez les clés en faisant attention de ne pas fendre les tasseaux du châssis. Pour mieux accomplir le travail, vous pourrez, auparavant humidifier la toile en lin (ou coton), lors du séchage, celle-ci se tendra encore plus efficacement.
Pour vérifier si votre toile est bien tendue, tapotez-la légèrement et vous devez entendre la résonnance d’un tambourin.

 

Si vous voulez recycler une ancienne toile ou si vous avez une toile neuve en coton (moins couteuse), vous pouvez poser un gesso blanc ou coloré (selon votre sujet à peindre) et poncer la surface une fois sec. Ainsi vous disposerez d’une surface bien plane pour être plus précis sur votre coup de pinceau et économiserez une quantité de pigments car chaque touche sera bien visible.

Bien organiser sa palette :

Par habitude et soucis de retrouver rapidement et instinctivement ses couleurs sur la palette, prenez l’habitude d’agencer à chaque fois les couleurs toujours de la même façon des tons chauds (jaune, rouge, orange) aux tons froids (bleu…) et le blanc à part.

Esquisser l’oeuvre sur la toile:

A moins que vous soyez un professionnel averti en peinture, esquisser le dessin est essentiel car la composition se joue à ce moment précis. Trop de débutants négligent ce travail qui doit être soigné sinon des aberrations graphiques vont apparaître.
Pour effectuer ce moment délicat, ne vous précipitez pas, et ne passer à la prochaine étape uniquement après avoir validé celle-ci avec certitude.